Diana Polizèno

La ligne et le dessin sont à la source de son exploration artistique. Dans ses œuvres en deux dimensions, Polizèno a la capacité d’évoquer le mouvement, donc le temps, par ses rayures, entrelacs et autres tracés qui esquissent les corps représentés avec l’économie que pourrait avoir un Ku-K’ai-Chih (l'un des peintres chinois les plus célèbres connu pour ses portraits réalistes) et ici, l’allusion à la peinture chinoise n’est pas fortuite. Sous l'apparence qui peut paraître superficielle d’une œuvre émerge l'essence profonde des individus, il a cherché à "transmettre l'esprit" de l'homme à travers des portraits et des récits de personnages. Cette recherche de qualités au-delà de la forme et de la définition verbale marque le début de la peinture en tant qu'art en Chine.
Dans ses personnages dédoublés, souvent des danseuses (pouvant aller jusqu’au nombre de trente!), est-ce une multitude de personnages ou le même personnage en mouvement ou même dispersé dans le temps? Peu importe, ne sommes-nous donc pas toujours différents, tout dépendant d’où nous sommes situés dans le temps? Pour l’avoir vue à l’œuvre, chaque détail apporte son prochain, souvent à l’autre extrémité de l’image. Tout est inclus dans le tableau à la manière des notes harmoniques dans une pièce musicale.

Acrylique.

En 1993, Diana Polizèno termine un baccalauréat en arts visuels à l’Université du Québec à Montréal. C’est à partir de 1997 qu’elle est reconnue en tant qu’artiste peintre professionnelle et qu’elle élabore ses propres techniques de fabrication qui feront de ses créations des œuvres originales et uniques.

L’artiste est originaire de Montréal.

Diana Polizèno a participé à plusieurs expositions à travers l’Amérique du Nord.

Ses œuvres font partie de collections privées un peu partout en Amérique du Nord et en Europe.